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Devrais-je travailler gratuitement ?

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blog et rémunération

Drôle de question quand on connaît l’adage « Tout travail mérite un salaire » ou quand on fait tout simplement appel à son bon sens.

Pourtant, lorsque travailleur rime avec blogueur, bien des marques et entreprises, le plus souvent mal informées, espèrent que le blogueur en question ne demande pas de rémunération. Après tout, si vous le faites sans être payé sur votre blog, pourquoi ne le feriez-vous pas gratuitement pour une marque/ client ?

Seulement, quand on blogue sur son blogue personnel- et même si tous les blogueurs ont des motivations différentes- on le fait d’abord pour soi, par passion, par désir de partager… Et ceux qui bloguent régulièrement le savent : cela demande du temps, des efforts, du travail. Depuis quelques années, que ce soit pour le web, pour des journaux ou des magazines, certaines marques ont terni leur image en partant faire leur petit marché auprès des blogueurs et en leur demandant de produire du contenu (textes ou photo généralement) à moindre coût ou le plus souvent… gratuitement.

Cet article n’a pas pour but de pointer du doigt ces marques et entreprises qui pratiquent ce que j’appelle « l’exploitation du blogueur naïf et rêveur » (ils sont trop nombreux ! Mais pas forcément mal intentionnés… plutôt mal informés, donc), mais d’aider ceux qui se retrouvent avec un choix à faire :

- Tel ou tel magazine veut m’acheter une photo, que faire ?
- Je suis loin d’être journaliste, mais telle plateforme voudrait que j’écrive des billets pour leur site, devrais-je être payé ?

… Parce que ça vous est peut-être déjà arrivé, que ça vous arrivera peut-être, qu’on s’est tous déjà fait avoir au moins une fois (je ne vous jette pas la pierre !) Bref, cet article est basé sur ma modeste expérience, celle d’Aline, Parigote et Pascale du blog « C’est moi qui l’ai fait » qui ont réussi et réussissent encore à tirer profit de la vitrine qu’est leur blog. Car :

 

1/ Oui, le blog est une vitrine

Qu’on le veuille ou non, ce qu’on publie sur le grand internet devient public et s’expose aux yeux de tous. À la façon d’un portfolio, votre blog peut démontrer de vos multiples compétences ou talents. Même si votre blog reste un « hobby » il ne faudrait pas déprécier votre talent et sous-estimer vos capacités : que vous ayez une belle plume, proposiez des recettes ultra-créatives, ou aimiez faire de jolies photos… vous créez un contenu qui est bien souvent pertinent.

 

2/ Et généralement, si vous êtes bon et passionné dans ce que vous faites, il y a de grandes chances pour que votre mère et vous ne soyez pas les seuls à le remarquer

Et un jour, vous vous faites contacter par une marque. Deux « grandes approches » sont possibles :

- Créer du contenu en échange d’une rémunération. (j’y reviens plus bas)

- Créer du contenu en échange de visibilité.

Aaaah la fameuse visibilité ! Celle qui fera en sorte que même Gwyneth Paltrow lira votre blog ! Euh… NON ! En effet, à moins que ce soit Gwyneth qui vous contacte directement pour faire un article sur son blog et inclure votre lien dans toutes ses prochaines newsletters et pages de son bouquin, l’échange de visibilité est aléatoire et à prendre avec des pincettes.

Je caricature forcément (à peine), mais les blogueurs ont souvent tendance à sous-estimer le véritable impact d’un billet sur leur blog versus une ligne ou un encart dans un gros ou moins gros média traditionnel (magazine, journal, site web…) ou un passage dans une émission de TV sur une grande chaîne. Les marques et entreprises le savent bien et n’iront pas frapper à la porte de n’importe quel blogueur (ou contre-exemple : une marque contacte à peu près tous les blogs de la planète en étant simplement à la recherche de contenu gratuit sans que celui-ci soit forcément unique et de qualité… nul besoin de le spécifier mais quand même : fuyez !)

Le blogueur est prescripteur, il a un capital sympathie et/ou de l’influence pour fédérer un public derrière lui (et même sans forcément parler d’un produit/ ou d’une marque sur son blog, il en parle à son entourage). Et si une marque arrive à le séduire, c’est une fenêtre ouverte pour elle et pour de la publicité… gratuite. Ce n’est donc pas toujours aussi donnant-donnant qu’on veut bien vous faire croire…

 

3/ Ça n’est pas facile, mais vous devez peser si ce fameux échange de visibilité est véritablement une occasion en or (ou bonne tout du moins)

Exemples :
Se faire référer son blog sur une page cachée d’un grand site national = bof.
Se faire référer son blog sur une page principale d’un grand site national = pas mal, ouais.
Se faire référer son blog sur une page principale pendant un mois sur un grand site géré par Gwyneth herself = catching !

De la même façon, un passage à la TV peut avoir un impact énorme… mais seulement si on cite votre nom et/ou celui de votre blog et qu’on vous offre plus de 3 secondes de temps d’antenne. C’est quelque chose à prendre en considération (et qui peut doit se demander !) avant de s’embarquer dans un tournage qui prendra la journée pour qu’au final « votre scène » soit coupée au montage !

Même si vous débutez votre blog et que votre lectorat n’est pas encore très développé, ne vous laissez pas appâter par le fameux discours :
« nous sommes une petite start-up qui commençons, nous n’avons pas d’argent » (mmm… À quelques mots près, il me semble déjà avoir entendu ça quelque part ?!?… Ah oui, dans le métro parisien !) ou le peer-pressure : « ohhh mais toute la blogosphère semble avoir accepté ce truc incroyable qui va au moins me rapporter 100 000 000 de pages vues en une semaine ! » Au final, vous vous retrouvez dans les crédits de fin de magazine et votre fameuse visibilité se résume à 53 visites, dont 29 de Tante Gilberte.

Bien souvent, un site génère de l’argent grâce à la pub. Lorsqu’ils publient votre travail contre de la visibilité, ce sont eux qui touchent de l’argent (par les pages vues) il n’y a donc pas de raisons que vous ne profitiez pas de l’argent ainsi généré par le contenu que vous avez créé.
Faites confiance à votre instinct, parlez-en autour de vous (à des amis proches –a fortiori ceux qui ne sont pas dans la blogosphère- ils ont souvent un œil neuf et des avis intéressants) et acceptez ou déclinez poliment l’offre. Les petites start-ups sans le sou ne sont pas toutes indignes de confiance (loin de là !), pourtant si elles finissent par faire de l’argent sur du contenu que vous leur avez fourni gratuitement, qui se retrouve finalement sans le sou ?

 

4/ « Oui mais je ne gagne pas ma vie avec mon blog, alors ça n’est pas grave si je donne une photo moche gratuitement à un magazine ! »

Déjà, votre photo n’est pas si moche. Enfin, elle l’est peut-être, mais si un magazine la veut, c’est qu’ils en ont besoin et vous vous retrouvez donc en position de force pour négocier. Si vous vous dites que ce n’est pas quelques centaines de pièces qui joueront dans la balance pour payer votre loyer (bien contente pour vous), pensez alors à l’industrie connexe que vous risquez de pénaliser par ce geste.
Pour faire simple, donner une photo gratuitement, c’est déprécier le travail de ceux qui font de la photographie leur métier, leur gagne-pain : on les appelle les photographes. Idem pour un texte ou un logo. Idem pour un texte ou un logo que vous vendez à un prix dérisoire. Je suis graphiste de métier et rien ne m’insulte plus que ces sites-poubelles qui prétendent vendre des logos GÉNIAUX pour 0.99 centimes. Un vrai logo, une vraie photo se réfléchit, se travaille, et est pensée en fonction des besoins et désirs de son client, d’un marché. De la même façon, un texte demande de la recherche, de l’analyse, et moults relectures… Tout ça est loin de valoir 0.99 centimes.

Même dans le cas d’une photo ou d’un texte déjà réalisé pour un autre projet ou pour votre blog, vous devriez toujours négocier une rémunération.

Demandez au moins (d’un coup, en demandant certains budgets sont magiquement débloqués !) On ne perd jamais rien à demander. Avisez par la suite.

 

blog et rémunération


5/ Passons aux choses sérieuses : combien je peux demander ?

La première réponse qu’on sert à ce genre de question (et que je m’apprête à vous resservir, pour me venger ! ;)) est :

 

a/ Tout dépend du genre de demande, le temps passé à travailler dessus et le client

Ce à quoi je réponds : merci Mr. Obvious, j’aurais deviné toute seule étant donné que mon QI est légèrement plus élevé que celui d’une huître… Blague à part, c’est vrai qu’un devis s’adapte :

- En fonction de la demande (Est-ce plutôt facile à réaliser ? Est-ce-que ça va demander beaucoup de logistique/ recherches ?)
- Du temps qu’on a pour le faire (en 1h/ 1 journée, c’est plié ! Dans 3 mois, j’y suis encore !?)
- De la taille du client (la fameuse petite start-up ou le géant de l’industrie n’auront ni les mêmes besoins/ ressources ni le même budget à vous consacrer)

 

b/ Puis, prenez le temps de vous renseigner sur les prix pratiqués par l’industrie de votre pays

Ces fourchettes de prix varient beaucoup d’un pays ou même d’une ville à l’autre et c’est bien de les connaître pour pouvoir établir vos propres tarifs. Renseignez-vous auprès d’amis et faites une recherche Google : vous trouverez bien souvent des grilles de tarifs d’associations ou regroupements de photographes/ journalistes/ pigistes, etc. comme ici ou la.

Attention, ces tarifs sont seulement des guides… on peut souvent y lire tout et son contraire. Vous devrez toujours prendre le temps d’évaluer la demande selon le client, estimer le nombre d’heures/ de jours de travail. Ça n’est pas facile lorsqu’on débute et qu’on a aucune référence en la matière, mais c’est la meilleure façon de rentrer dans ses coûts… et d’être rentable, si il s’agit de votre source de revenu !

 

c/ Je vous entends déjà d’ici : « non mais moi je ne m’appelle pas Cartier-Bresson, je ne suis pas photographe ou encore moins journaliste professionnel ! »

Oui, mais une fois que vous serez informés sur les prix pratiqués par les professionnels, vous ajusterez vos propres tarifs selon vos compétences et votre expérience. À la baisse bien souvent, mais pas non plus à rabais ! Nuance.

Ne négligez néanmoins pas le fait qu’on vienne vous chercher pour votre propre expertise : un autre pourrait le faire (un autre peut toujours le faire !), mais si on vient vous chercher VOUS, c’est qu’il y a une raison ! Et non, vous n’êtes peut-être pas un professionnel qui roule sa bosse depuis 20 ans, mais vous êtes (j’espère !) quand même compétent (et puis rappelez-le-vous aussi souvent que nécessaire : tout le monde a un jour été débutant).

{Aparté : c’est très Franco-Français (et féminin !) de se sentir imposteur lorsqu’on n’a pas étudié dans un domaine pour lequel on vient nous chercher. De mon point de vue de Française qui vit en Amérique du Nord, je peux vous dire qu’ici on ne s’embarrasse pas plus que ça des études (a fortiori aux États-Unis) : seul le résultat compte. On aime ce que vous faites et on est prêt à payer pour ça ? Foncez, faites de votre mieux et tirez-en les enseignements que vous avez à en tirer. Haters gonna hate anyway.}

 

Avant d’entrer dans les chiffres, rappelez-vous ces deux règles d’or qu’applique Pascale Weeks, du blog « C’est moi qui l’ai fait » :

1 – « Ne dites jamais oui au téléphone, ni au 1er rendez-vous »
Même si c’est une demande urgente (et encore plus quand c’est une demande urgente !) et qu’il vous faut décider très vite, prenez du recul (ne serait-ce qu’une demi-heure) et pesez le pour et le contre afin de prendre une décision réfléchie.

2- « Parlez assez rapidement d’argent »
Biensûr vous ne voulez pas brusquer en parlant tout de suite d’argent alors qu’on vous propose ce meeeeeerveilleux projet, mais en le faisant, vous éviterez de perdre votre temps et de faire perdre son temps à votre interlocuteur. Quand tout le monde est sur la même longueur d’ondes, cela évite bien des malentendus.

 

blog et rémunération


d/ Établissez votre prix grâce à ce petit guide de prix indicatifs (en euros/ dollars)

(qui varie selon le pays, le client, la crédibilité- réputation du blogueur, etc.)

-Pour la rédaction d’un article avec photo(s) sur une autre plateforme WEB seulement : Généralement entre 200 et 500, avec une moyenne autour de 300.
- Pour la vente d’une photo déjà réalisée à un autre média : Dépendamment du média, de sa diffusion (mondiale, nationale…) et de son tirage, si il s’agit d’une photo de couverture, d’ouverture d’un article, de la taille d’utilisation de la photo, etc. :
- Photo de couverture d’un magazine : 600-1000/ photo et + se référer aux guides tarifaires des associations et regroupement de votre ville/ pays et ajuster votre prix selon vos compétences/ expérience.
- Petit journal/ magazine, pages intérieures : 100 / photo et +
- Journal/ magazine à fort tirage, pages intérieures : 250- 300/ photo et +
- Développement et écriture des recettes : 100 et 150
- Pour une photo à la demande du client : se référer aux guides tarifaires des associations et regroupement de votre ville/ pays et ajuster votre prix selon vos compétences/ expérience.

 

e/ Tarif horaire ou tarif forfaitaire ?

Dans les milieux de la création et de la rédaction, les pigistes établissent un tarif horaire qui varie encore une fois selon votre nombre d’années d’expérience mais aussi selon les coûts intrinsèques à votre activité, etc. Se fixer un tarif à l’heure ou à la journée (25 ou 50/ heure ? 300 ou 600/jour ?) et estimer les nombres d’heures qu’on va passer sur un projet peut être un bon point de départ pour l’élaboration d’un devis éclairé.

Lorsqu’un pigiste écrit pour un journal ou un magazine, il est souvent rémunéré au feuillet ou au nombre de signes. Vous trouverez ici une grille tarifaire des prix Québécois- sensiblement identiques à ceux pratiqués en France. Pour de longs projets, on opte parfois pour un tarif forfaitaire : on estime le nombres d’heures qu’on va passer sur un projet et on établit, comme son nom l’indique, un forfait. Cependant, attention « aux arnaques » avec le tarif forfaitaire : il faut bien définir les limites de son implication et le temps alloué pour ce travail… car c’est facile de se laisser happer par un trop plein de travail (pensez également à anticiper les deux heures quotidiennes que vous passerez au téléphone avec un client ou si vous aurez besoin de vous déplacer loin en banlieue pour le rencontrer).

 

f/ Les droits d’auteurs

La définition du droit d’auteur et son application peuvent faire peur, mais pour faire simple, sachez qu’à partir du moment où vous créer une œuvre (ça vaut aussi pour votre blog : aussi bien son contenant (entêtes, graphisme…) que son contenu) et que cette œuvre va être diffusée, votre accord est obligatoire et sa diffusion doit être rémunérée.

Vous ne pouvez simplement pas négliger les droits d’auteurs et devez toujours penser à les négocier : droits sur une durée limitée ? (1 an, 2 ans, 10 ans ?) Tous droits cédés ? (les droits sont vendus et appartiennent au client) Pour une région/ partie du territoire ? (Amérique du Nord, Chine seulement ? Dans le monde entier ?) On parle également de droits de reproduction, de modification, d’exploitation, d’adaptation, de représentation… il faut bien lire les contrats pour éviter, par exemple, de voir sa photo ou son texte récupéré, découpé, détouré et détourné à d’autres fins ou sur d’autres supports). Attention les lois sur le droit d’auteur varient en fonction du pays dans lequel vous travaillez.


Pour l’édition culinaire en France, par exemple, on parle d’une rémunération en droits d’auteurs entre 5% et 10% pour la création de recettes, dépendant du tirage du livre (nombre d’exemplaires), une petite avance sur les ventes + dans certains cas :
- un % forfaitaire séparé pour les photos (pouvant être renégocié à chaque tirage)
- Des contrats d’exclusivité chez le même éditeur pour les prochains livres
- Fourniture du matériel photo ou stylisme (forfaitaire)
- Des frais fixes de dédicaces dédommagées
Attention cependant : en France, la rémunération en droit forfaitaire pour un livre si le/la blogueur/se est l’auteur de l’ensemble du livre est interdit par la loi et contraire au droit d’auteur.

L’édition culinaire vous intéresse ? Je vous renvoie à ce billet de Déborah de la Librairie Gourmande, à Paris.

 

6/ Alors comme ça,  je devrais seulement bloguer pour faire de l’argent ?

Non, je reste convaincue que la première raison pour bloguer devrait toujours être la passion : passion d’échanger et de partager. Selon moi, il n’y a rien de pire que de lire un blog au ton « robot/ magazine » qui fonctionne à coup de billets sponsorisés et où l’on sent qu’un communiqué de presse a juste été lu puis recraché.

Par contre, il n’y a rien de mal à vouloir vivre de sa passion et pour connaître les moyens de faire de l’argent sur son blog (articles sponsorisés, pubs, bannières, etc) ou via son blog (lorsque vous êtes contacté pour créer du contenu payant pour le compte d’une autre marque/ média/ plateforme que votre blog),  je vous renvoie à l’excellent billet écrit par Pascale Weeks (et aux commentaires sur ce billet !)


7/ Enfin, rétablissons quelques vérités :

- Les blogueurs ne vivent pas d’amour, d’eau fraîche, de coms’ kikoo-lol et de macarons : surprise ! Ils ont aussi un métier, des qualifications et un loyer à payer.
- Le blogueur qui vit comme un roi de son blog, c’est un mythe. Seulement une poignée de blogueurs à travers le monde vivent uniquement de leur blog. Par contre, il est une vitrine pour beaucoup… qui peut être bien ou mal utilisée.
- Il faut aussi s’interroger sur ces blogs qu’on semble voir partout : à quel prix sont-ils arrivés là ? Sont-ils tout le temps payés pour leur travail ou acceptent-ils tout ? Chaque choix est personnel mais il faut se rappeler qu’il y a toujours un revers à la médaille : être sur tous les fronts, de tous les magasines et sortir des livres à tour de bras implique beaucoup de travail et de sacrifices sur sa vie personnelle. Deadlines folles et gros noms de l’industrie ne vont pas forcément de pair avec cachet mirobolant… et bonheur tout simplement.

 

8/ Ok, pour vraiment finir, un dernier point important :

Oui, on peut occasionnellement travailler gratuitement… pour des membres de sa famille ou des amis, mais il faut là aussi (et encore plus dans ce cas là !) bien définir les limites de son implication / son engagement dans le temps ou s’arranger à l’amiable pour « un échange de bons procédés »… afin que tout le monde parte sur les mêmes bases… et restent en bons termes à la fin !

- Si vous êtes « fluent English », je vous invite à consulter la charte (qui a inspiré le titre de ce billet) et le billet sur « L’art difficile d’établir un prix » de la typographe Jessica Hische (et tous ces billets ! Je suis fan !) Ses conseils s’adressent d’abord aux designers graphiques mais sont en fait bons pour tous !

Un grand merci à Pascale Weeks pour ses conseils et sa disponibilité !

On attend vos réactions et on espère que ce loooooooong billet aura pu ou pourra vous aider !

_______________________________

Disclaimer
Les tarifs ce cet article sont donnés à titre indicatif dans le seul but d’aider et d’aiguiller les blogueurs qui se posent des questions. Dans tous les cas, votre bon sens et votre instinct doivent primer. Pensez avant tout à ne pas vous faire trop avoir… et ne pensez pas qu’à vous, mais à ceux dont c’est le métier de prendre des photos, d’écrire des articles, des recettes, etc.
Je n’ai pas la science infuse et j’apprends encore tous les jours de mes erreurs. C’est comme ça qu’on devient meilleur, j’imagine.
Enfin, je n’ai pas été rémunéré ni sponsorisé pour la rédaction de cet article (sinon j’aurais eu la transparence de le signaler- important aussi d’être transparent avec ses lecteurs… ça pourrait être l’objet d’un autre article !) mais j’espère bien cumuler des points bonus pour mon karma et/ ou un voyage pour deux à Hawaï. Merci. Bisous.



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